Le soir [ Libre ]

Le métro, comme à sa plus grande habitude était blindé de personnes se bousculant les unes aux autres sans crainte de pousser un enfant où de donner un coup à une femme enceinte. Ce lieu est certainement le meilleur endroit pour un attentat et cela il n'y avait pas que les terroristes qui le savaient mais aussi tous ses gens qui se trouvaient ici. Pourtant tout le monde continuait de marcher, personne ne se parlait, personne ne s'arrêtait pour observer tout ce monde, toutes ses petites fourmis qui essayent de mener leur vie au mieux. Lorsqu'elle était encore aux services de la source comme prophétesse, Melissa avait vu le futur beaucoup plus loin qu'une autre l'aurait pu car sa puissance était colossale et aussi incontrôlable, les visions lui venait sans prévenir, dans un rêve où un cauchemar, au contact d'une personne, d'un animal, d'une maison. Elle avançait, pas à pas, dans le métro ne sachant pas vraiment où elle se trouvait et comment ce nommait ce lieu, des images se succédaient à une vitesse époustouflante dans sa tête et les classer était un travail qui demandait beaucoup de temps mais aussi de calme, ce qu'il n'y avait pas ici. La sorcière évitait alors le contact entre les personnes qui circulaient mais cela était difficile, elle se collait au mur pour ne pas toucher quelqu'un et à la vue d'une banquette mise à l'écart dans un coin sombre, elle s'empressa de s'y rendre et de s'assoir. Ses yeux ne fixaient pas la foule mais le sol, ils étaient fermés mais son esprit subissait des douleurs affreuses car les images qu'elles voyaient aller beaucoup trop vite, lui prenait non seulement de l'énergie mais aussi énormément de concentration et pour finir lui donnaient des migraines affreuses car elles étaient très anciennes, à plus de six à sept ans. Elle connaissait son identité, mais qui lui avait donné la vie lui était totalement flou et incompréhensible, elle ne voyait que trois ombres qui se réunissaient autour d'un cercle traçait au sol, elle voyait avant sa création, chose qu'elle ne savait même pas vu qu'elle se croyait être née de parents comme toute personne magique ou pas. Lorsque ses yeux s'ouvrirent à nouveau, il n'y avait plus personne mise à part quelques pigeons par-ci par là, toute la foule s'était en allée et Melissa restait sur cette banquette, capuche sur la tête, des frissons sur tout le corps vu le peu d'habits qu'elle portait et son regard fixant les rails.

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